jeudi 5 juin 2014

D comme... Duhamel

Aujourd'hui j'aimerai vous parler de Claude, Marie, Joseph Duhamel.

J'ai fait la découverte de cet homme alors que j'étudiais l'acte du remariage (après veuvage) de mon Arrière-arrière-arrière-arrière Grand-Père Charles-Valérien avec Amilca Hélie. L'objectif actuellement pour moi est de voir s'il s'agit d'un parent de Charles-Valérien, sa mère (voir article B) comme celle de Duhamel était une Gauthier, de Bourg-en-Bresse.

Claude, Marie, Joseph Duhamel est né le 22 juillet 1785 à Bourg-en-Bresse, de Claude-Jospeh Duhamel, Procureur ès Cour de Bresse, et de Marie, Marguerite, Victoire, Antoinette Gauthier.

Acte de Naissance - Dossier LH Léonore
Entré à Polytechnique en 1803, il prit les armes et s'engagea dans l'artillerie. Il était à l'époque courant que les fils de la bourgeoisie s'enrôlent dans l'artillerie ou le génie, contrairement à la noblesse qui préférait la cavalerie, voire l'infanterie. Ainsi on peut encore distinguer la différence entre les "laboratores", les bourgeois, épris de science et de technique ; et les "bellatores", les nobles -d'Ancien Régime-, perpétuant une vie de "chevalier".

Alors capitaine au 8ème Régiment d'artillerie -dans lequel servit un autre descendant Gauthier, le Général-comte Aubry de la Boucharderie- le 30 août 1814, il fut nommer chevalier de la Légion d'Honneur.
Il est d'ailleurs intéressant de voir le serment qu'avaient à signer les membres de la Légion d'Honneur à l'époque de la Restauration :
base Léonore
 Il s'illustra sous le Premier Empire notamment lors de la Campagne d'Espagne (1809-1813).
Il fut promut officier de la Légion d'Honneur le 20 avril 1831, et reçut la cravate de commandeur le 9 novembre 1845, alors qu'il était colonel en retraite.

La retraite ne fut pas signe pour lui d'inactivité, et il commença une carrière politique, notamment sous le Second Empire. Fixé à Lyon, il en devint maire du deuxième arrondissement (le quartier de la Presqu'île, avec la place Bellecour, Perrache,...) de 1852 à 1861. On le qualifie parfois de maire de Lyon. Il faut dire que sous le Second Empire n'était pas le même qu'à l'heure actuelle : contrairement à aujourd'hui où il y a un maire de la commune et des maires d'arrondissement, l'administration de la commune était alors uniquement dévolue aux maires d'arrondissements, et la fonction de maire de Lyon n'existait pas.
Il fut également conseiller général du Rhône à la même période, et, d'après Brun de la Valette (Lyon et ses rues) et l'abbé Adolphe Vachet (A travers les rues de Lyon) fut Président du Comité de Réception de la statue équestre de Napoléon. Cette statue, du sulpteur Diebolt trônait place Napoléon, actuelle place Carnot, devant la gare de Perrache.

De son activité lyonnaise ne reste aujourd'hui plus qu'un nom de rue, justement située à côté de la place Carnot, et, étudiant à Lyon, je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée pour cet homme dès lors que je traverse cette rue.

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Sources : Dossier Légion d'Honneur, base Léonore, www.guichetdusavoir.org

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